La Commedia de Emio Greco / Pieter C. Scholten
Les chorégraphes Emio Greco et Pieter C. Scholten sont les créateurs de spectacles où la virtuosité esthétique et chorégraphique côtoie indubitablement une pensée tout aussi brillante sur les limites du corps.
Œdipus Rex de Igor Stravinsky de Constanza Macras - Dorkypark
Avec neuf danseurs, huit chanteurs, un chœur de 28 voix masculines et les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’ouverture de Pays de Danses sera sans doute l’un des grands événements de la saison. L’ « Œdipus Rex » de Constanza Macras – Argentine basée à Berlin qui a déjà enflammé nos scènes avec un énergique « Brickland » (2008) – est une adaptation chorégraphique de la tragédie de Sophocle revue en oratorio-opéra par Jean Cocteau et Igor Stravinsky en 1927.
La seconda Neanderthal de Claudia Castellucci / Socìetas Raffaello Sanzio d'après Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky
Le Sacre du Printemps, œuvre monumentale du compositeur russe Igor Stravinsky, n’a cessé d’inspirer les chorégraphes du monde entier depuis que Nijinski a révolutionné la danse et mythifié cette partition avec sa chorégraphie de 1913. Scott Gibbons, compositeur associé aux créations majeures de la compagnie Socìetas Raffaello Sanzio, propose ici une réinterprétation qui actualise toute la puissance du Sacre, en le plaçant dans un décor sonore électronique, tout en restant fidèle aux intentions d’origine.
So call me I.K. & Friends de Fernando Martin
Si la danse contemporaine est l’art premier du voyage dans les terres inconnues, Fernando Martin nous propose ici une véritable croisière dans trois pays de continents bien différents. Cette création au titre étrange, qui va circuler dans trois centres culturels partenaires du festival, rassemble en effet trois chorégraphies, et autant de manières de naviguer dans des univers artistiques variés.
Foodstory de Uiko Watanabe
Son petit sourire coquin a déjà fait le bonheur de nos scènes, dans les spectacles de Maria Clara Villa Lobos et d’Armel Roussel, avec qui elle travaille régulièrement. Uiko Watanabe est danseuse, actrice et chorégraphe. Installée en Europe depuis plus de dix ans, elle nous parle, dans ses spectacles, de son pays, le Japon, avec un regard décalé et poétique, d’une humanité à la fois sensible et étrange.
Théâtre du Public à partir de 14 ans
Avec une rare intelligence, beaucoup d'humour et un sens précis de l'essentiel, « Waouh! » s'attaque à une question délicate, celle de l'argent et de cette société capitaliste qui ne valorise les échanges qu'en termes financiers.
One and Two de Emio Greco / Pieter C. Scholten
Le rythme constant et le crescendo monumental qui caractérisent le mythique Boléro de Maurice Ravel sont le matériau de base de ce spectacle devenu une référence dans l’œuvre d’Emio Greco, depuis sa création en 1998.
Soirée composée - Ballet de Lorraine
Installé à Nancy, le Ballet de Lorraine n’est pas une compagnie comme les autres. Son vaste répertoire – avec un goût très prononcé pour les remontages de pièces historiques mais aussi pour les nouvelles pièces toutes fraîches – fait de cet ensemble un cas unique dans le paysage de la danse française.
Love is strange de Trotz Ensemble
Cette Saint-Valentin promet d’être spéciale, avec deux spectacles présentés à Huy et à Chênée. Résolument interdisciplinaire, Love is strange [rough cut] est le deuxième spectacle de la compagnie germanophone Trotz Ensemble – qui avait déjà présenté Projekt Eden au Théâtre de la Place – et qui explore ici le caractère impossible, voire irréel, des relations amoureuses.
Une Introduction de Olga de Soto
Dans les expressions les plus fortes ou les plus simples de la nature, dans les émotions et dans notre respiration, dans les cadences de la pensée et de notre mémoire et dans le corps bien sûr : la danse est partout. Le chantier minutieux mené par Olga de Soto se situe exactement à ce niveau : elle scrute, depuis quelques années, les mystères de la transmission du geste et ce qui reste après avoir vu ou dansé une chorégraphie.
David de Ayelen Parolin
Ayelen Parolin, Argentine de Bruxelles, invite trois danseurs – trois hommes aux qualités physiques et humaines très différentes – à explorer dans leur corps cette image de David.
Daphnis é Chloé de J.-C. Gallotta
Il nous a manqué, Gallotta ! Après ses retrouvailles avec la Belgique lors du premier festival Pays de Danses en 2006, sa compagnie était revenue au Théâtre de la Place en 2007, provoquant toujours une envie de plus : plus de cette électricité unique et contagieuse, plus de cette émotion directe dégagée par sa danse.
Rose est une rose est une rose de Compagnie Sisyphe Heureux
C'est tout en douceur et en flottement que le chorégraphe d'origine israélienne Haïm Adri a imaginé ce conte pour petits enfants, qui mêle la danse, la musique et les images.
Têtes à têtes de Maria Clara Villa Lobos
Une grosse tête ronde. Une tête ronde comme les planètes, comme la terre. Ronde comme les cellules d'un corps, l'iris des yeux et le nombril. Comme une bille, un ballon, une bulle de savon.
Avec deux drôles de bonhommes que l'on dirait sortis tout droit d'un dessin d'enfant, la pétillante chorégraphe Maria Clara Villa Lobos, fidèle du Théâtre de la Place et du festival Pays de Danses, emmène son public depuis la chaleur du ventre maternel vers l'immensité de l'univers.
Cinématique par Adrien M / Claire B
Adrien Mondot, artiste au carrefour du cirque et de la danse fasciné par l'image – il a développé pour ses spectacles son propre outil informatique –, jongle avec la matière numérique, la modèle, la palpe et la froisse pour créer de toutes pièces un monde imaginaire.
Lalala Gershwin de José Montalvo et Dominique Hervieu
Pendant plus de vingt ans, José Montalvo et Dominique Hervieu ont créé une danse jubilatoire et iconoclaste, où les images foisonnent et où les corps crient leur plaisir d'être en mouvement ! Leur art, quoique rigoureusement précis, chahute la bienséance pour peindre le monde d'aujourd'hui : mélange de couleurs, mosaïque de styles, palette de genres.
Papiers cartons par Compagnie ImpruDanse
C'est l'histoire dansée de trois petites filles. L'une sème des petits papiers, la deuxième les collectionne. L'une les découpe minutieusement, la troisième en fait des bateaux...
Spirale par Compagnie Félicette Chazerand
Le ruisseau qui serpente, les cornes de la gazelle qui tournoient, l'air qui circule en volutes, le coquillage qui s'enroule sur lui-même, l'ADN de notre corps qui dessine une hélice : la spirale est partout, dans l'infiniment grand et l'infiniment petit, dans la nature et les êtres vivants, dans ce qui se voit et ce qui reste invisible pour nos yeux. Une énergie folle, présente dans l'eau, la terre, l'air et le feu.
Swayambhu de Shantala Shivalingappa
Le temps est suspendu et un moment d’introspection s’installe naturellement quand on regarde Shantala Shivalingappa évoluer sur le plateau, accompagnée de ses quatre magnifiques musiciens. Aujourd’hui considéré comme l’un des principaux noms de la danse en Inde, cette jeune virtuose a appris depuis son enfance le kuchipudi, style classique du 15e siècle caractérisé par un jeu de contrastes et une grande fluidité de mouvements.
JJ’s Voices du Ballet Cullberg / Benoît Lachambre
Quand on parle de danse en Suède, on y associe immédiatement le nom de la compagnie Cullberg, qui s’est forgée une identité internationale, en particulier grâce aux chorégraphies signées par Mats Ek.
Object Constant de Rui Horta / Carte Blanche
« Il est de ceux qui marquent la mémoire de manière indélébile », écrivait Le Soir en 1995 à propos du spectacle Object Constant, sans doute le chef-d’œuvre qui a fait connaître le portugais Rui Horta dans le monde entier.
Zoro et Jessica de Quantin Meert /// Les Ateliers de la Colline
Zoro est un renardeau qui fait le désespoir de ses grands chasseurs de parents: il ne veut faire de mal à aucun être vivant et pense qu'une autre manière de vivre est possible.
Les Trois Soeurs de Anton Tchekhov /// Michel Dezoteux
Après une formidable « Cerisaie » en 2002, Michel Dezoteux s'empare à nouveau de Tchekhov avec « Les Trois Sœurs ».
Husbands d’après John Cassavetes /// Ivo van Hove
Gus, Harry et Archie se rencontrent à l'enterrement d'un ami d'enfance commun et, chamboulés par cette disparition, décident de fuguer pour un « trip » qui a tout du retour en adolescence.
La Paranoïa de Rafael Spregelburd /// Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier
La science-fiction est rare au théâtre. Trop rare. Surtout quand elle est utilisée avec le talent et la verve de l'auteur argentin Rafael Spregelburd. Nous sommes quelque part entre 5000 et 20000 après JC. Les humains ne sont tolérés par des extraterrestres bien plus puissants qu'eux, les « Intelligences », que pour leur capacité, unique dans l'univers, à créer de la fiction.
FAR de Wayne McGregor /// Random Dance
Wayne McGregor est sans conteste l'une des figures majeures de la danse contemporaine. Chorégraphe pour le film « Harry Potter et la Coupe de Feu » ou du dernier clip de Radiohead, l'homme est adepte résolu d'un travail interdisciplinaire que l'on retrouve dans les créations de sa compagnie Random.
La Estupidez de Rafael Spregelburd /// Transquinquennal
« La Estupidez », titre original, est le quatrième volet de la relecture par le génial auteur argentin Rafael Spregelburd des sept pêchés capitaux. Un auteur particulièrement mis à l'honneur cette saison au Théâtre de la Place, qui proposera aussi le sixième volet de l'heptalogie, « La Paranoïa ».
Un Uomo Di Meno de Jacques Delcuvellerie /// Groupov
Avec « Un Uomo Di Meno », Jacques Delcuvellerie livre une œuvre d'une ambition folle qui a les allures d'un testament scénique.
Première neige de Kopergietery et Vélo Théâtre
À partir de 4 ans
C'est au parfum unique des « premières fois » que s'attachent avec talent le « Vélo Théâtre » français et le « Kopergietery » gantois dans ce spectacle bilingue qui voit une fille et deux garçons faire l'expérience des instants précieux que sont la première lueur du jour ou le premier jeu partagé.
Danse Delhi de Ivan Viripaev /// Galin Stoev
Dans la salle d'attente d'un hôpital, six personnages perdent ou retrouvent un proche, pleurent, rient, s'aiment, se déchirent. En sept brèves pièces réunies en un acte, l'auteur russe Ivan Viripaev explore des genres aussi multiples que l'identité de ses personnages.
As Bacantes de José Celso Martinez Correa /// Teatro Oficina - Uzyna Uzona
S’il existe, le théâtre aux accents brésiliens a sûrement été inventé par José Celso Martinez. Du haut de ses 73 ans, le maître est plus qu’actif. Il poursuit sa recherche d’un théâtre dionysiaque, un rituel dramaturgique en permanence actualisé dans le contact avec le public.
In Ongenade (Disgrâce) de John Maxwell Coetzee /// Luk Perceval
Prix Nobel de littérature, le Sud-Africain J.M. Coetzee ajoutait en 1999 avec « Disgrâce » un roman magistral de plus à une œuvre majestueuse. Déshonoré par une aventure avec une de ses étudiantes, un éminent professeur est contraint de se retirer dans une ferme isolée avec sa fille, où celle-ci sera violée par un noir.
L’Opéra du Pauvre de Léo Ferré /// Thierry Poquet et Jean-Paul Dessy
Sait-on assez que Léo Ferré composa un opéra? Non, et sans doute parce que l'auteur lui-même refusa longtemps qu'on le mette en scène avant de prévenir celui qui s'y hasarderait: « Il ne pourra rien en changer, de l'esprit et de la forme. »Thierry Poquet, à la mise en scène, et Jean-Paul Dessy, à la direction musicale, relèvent le défi.
Fragments de vie par la Compagnie Tête de Pioche
Voici une expérience singulière, au croisement des arts de la scène et des arts plastiques.
Pororoca par Lia Rodrigues
Un phénomène naturel est à la base du titre de cette création empreinte d’un subtil mélange d’humour, de violence et de sensualité. « Pororoca » désigne en portugais la rencontre brutale entre les eaux de la mer et d’un fleuve, le mascaret.
Matadouro de Marcelo Evelin /// Núcleo do Dirceu
Une émotion à la fois sèche, poignante et amère se dégage de cette chorégraphie pour huit interprètes de Marcelo Evelin, qui nous plonge dans une bataille silencieuse sur fond de Schubert (Quintette à cordes en do majeur) : un corps-à-corps qui ne dit pas son nom et traduit dans une gestuelle simple – une course effrénée, constante – la lutte des corps brésiliens à la recherche de leur identité.
Moresnet de Paul Pourveur et Lot Vekemans /// Christophe Aussems
En 1816, par un étrange tour de passe-passe diplomatique et autour d'une mine de zinc convoitée, naît le micro-état de Moresnet, au carrefour des frontières belge, hollandaise et allemande. La mine de zinc épuisée, un docteur charismatique, Gustave Roy, rêve de transformer le territoire neutre en « Amikejo », « lieu d'amitié » en Esperanto, le tout premier état espérantiste.
Au cœur de la tempête d’après William Shakespeare /// Ballet du Théâtre Castro Alves
Le métissage est sans doute l’un des traits fondateurs de la culture brésilienne et Claudio Bernardo, le Brésilien de Belgique, n’hésite jamais à y faire appel dans ses créations.
De Vrek (L’Avare) de Molière /// Ivo van Hove
Faire subir un traitement ultra-moderne aux grands classiques est un exercice toujours périlleux. Mais Ivo van Hove est un metteur en scène terriblement inspiré et son « De Vrek » recycle avec bonheur et élégance « L'Avare » de Molière.
Soirée composée du Nederlands Dans Theater 2 par Alexander Ekman // Jiri Kylian // Ken Ossala
Né il y a cinquante ans, le Nederlands Dans Theater est une compagnie majeure dans le paysage chorégraphique mondial. En 1978, la compagnie donnait naissance à sa petite soeur, le Nederlands Dans Theater 2, conçue comme un vivier de talents dont tous les danseurs ont moins de 23 ans
Smatch [2] Push up daisies (ou) manger les pissenlits par la racine? par Dominique Roodthooft
Après "Smatch[1], Si vous désespérez un singe, vous ferez exister un singe désespéré », Dominique Roodthooft nous revient avec le deuxième volet de sa trilogie.
Roman d’un quarteron ou Hermafro de Philippe Laurent et Mathias Simons
Le quarteron, c'est Philippe Laurent, né d'un père blanc et d'une mère métis. Le roman, c'est celui de sa vie. Une vie d'incessants déracinements, de ballottages autant émotionnels que géographiques.
Quai Ouest de Bernard-Marie Koltès /// Isabelle Gyselinx
Tracassé par des soucis d'argent, Maurice Koch veut mourir. Et se rend avec sa secrétaire Monique au Quai Ouest pour s'y jeter à l'eau.
Ivanov Re/Mix d’après Anton Tchekhov /// Armel Roussel
Si vous avez aimé le formidable « Si demain vous déplait », il ne faudra pas rater « Ivanov Re/mix ». Avec l'emballante énergie qu'on lui connaît, Armel Roussel triture et réarrange l' « Ivanov » de Tchekhov pour en déployer tout le kaléidoscope des émotions et les relier à des préoccupations d'aujourd'hui.
Enfant mouche par Jean Lambert, Dominique Renard /// Les Ateliers de la Colline
On ne l'entendait jamais, Léon. Un de ces enfants solitaires comme on en trouve dans toutes les classes. Qui porte le bonnet d’âne et qu’on exhibe comme un phénomène de foire. Jusqu'au jour où Léon s'est envolé sur le dos d'une mouche.
De Pijnders (Les Porteurs ) par Arne Sierens
Huit hommes. Huit amis issus du même monde rural qu'ils ont tous dû quitter pour la ville et un monde plus moderne. Chaque année, ils se réunissent pour les répétitions de la procession de leur village, où leur mission est de porter la statue de la Vierge Marie qu'ils appellent « Le cuirassé ».
Bruce Willis saves the world par Riko Saats
Une fois de plus, Bruce Willis a sauvé le monde de la menace imminente d’une météorite. Le héros débarque en Finlande, prêt à intervenir. Qu’attend de lui le peuple finlandais ?
L’homme au sable par Consuelo Battiston, Gianni Farina et Alessandro Miele /// Gianni Farina
C’est dans un véritable labyrinthe que nous invite la compagnie italienne Menoventi, qui a conçu son spectacle comme un jeu de boîtes qui s’encastrent les unes dans les autres.
Lectures Polonaises
Attention, soirée spéciale dédiée à la découverte de la littérature dramatique polonaise ! Quatre auteurs polonais contemporains se voient traduits par leurs pairs en Belgique et leurs textes sont mis en voix par de jeunes metteurs en scène belges dans cinq théâtres différents.
Le mariage mystique. L’homme sans qualités II par Robert Musil /// Guy Cassier
Directeur du Toneelhuis d'Anvers, Guy Cassiers aime s'attaquer aux monuments. Après une remarquable trilogie consacrée à Proust et un « Ring » de Wagner, le grand metteur en scène lançait en 2010 la trilogie « L'homme sans qualités ».